Test de Ni No Kuni sur PS3

Ni No Kuni, c’est la fusion de deux monde : celui du manga avec les studios Gibli (Miyazaki !!!) et Level 5 connu pour ses superbes RPG sur PS2  (Dragon Quest !!!). Mélanges de deux univers et de deux noms de renom, qui sur le papier ne peuvent qu’aboutir à la réussite absolue. Avons nous raison d’attendre Ni No Kuni comme le messi du RPG nippon ?

Les graphismes de Ni No Kuni – 20/20

Avec les studios Gibli à la direction artistique, ça ne pouvait être qu’une réussite ! Entre les scènes de dessins animé qui nous en mettent plein la vue et les graphismes en cell shading qui nous donnent l’impression d’évoluer en permanence dans un dessin animé, Ni No Kuni est une merveille visuelle ! Pour les mauvaises langues qui disent que le jeu n’exploite pas toutes les capacité de la console, je tenais à leur « MERDE ». Car même si un Uncharted est clairement plus aboutit techniquement, ce dernier nous paraîtra bien moche dans une dizaine d’année alors Ni No Kuni… Non !

Le Gameplay de Ni No Kuni – 15/20

Ni No Kuni utilise un gameplay old school. Alors certe les combats ne sont pas au tour par tour, mais vous aurez une équipe de 3 personnages qui pourront contrôler chacun 3 Pokemons familiers, qu’il vous faudra capturer (attrapez les tous !).

Sinon pour les combats vous aurez des commande classique : sort, defense, esquive, item, fuite, attaque. Les combat reposent donc sur une question de timing  et de logique, car chaque familier est lié à un élément, possède différentes formes d’évolution, avec des sorts différents et un type d’équipement spécifique. A vous de, trouver le bon équilibre.Personnellement j’ai pris énormément de plaisir dans les combat de Ni No Kuni, car on retrouve là une marque de fabrique 100% nippone.

Toutefois il faut reconnaître que les combats sont plutôt facile (j’ai joué en mode normal), en général je n’utilise qu’un seul familier et vos coéquipiers sont plutôt des fardeaux a cause d’une IA bancale, qui crame tout son mana sur des monstres de base, qui s’acharne à utiliser les mauvais familier contre les ennemies. Heureusement vous pourrez leur donner des grandes lignes directrices à respecter (soin, soutient, attaque …) et leur dire précisément dans le combat si ils doivent défendre ou attaquer. C’est frustrant, mais la difficulté des combats n’étant pas bien élevée ce n’est pas handicapant.

Autre truc absolument géniale, Ni No Kuni est particulièrement linéaire pour ce qui est est de suivre la trame principale de l’histoire. Par contre le jeu recèle de quêtes annexes par centaines, plutôt funs et particulièrement utiles pour obtenir un bon équipement.

A cela s’ajoute un mini casino absolument géniale, qui n’a d’égal le Golden Saucer de FF7 !!!

Enfin mon plus grand plaisir concernant le gameplay, fait d’évoluer sur un map monde avec une vue éloignée au level design particulièrement bien pensé, qu’il vosu faudra découvrir au grès des moyens de transport que vous débloquerez : bateau, dragon …

L’ambiance sonore de Ni No Kuni – 20/20

Composition musicales sublimes, nombreuses et variées… Ni No Kuni impressionne d’un point de vu musicale et l’OST vaut clairement le coup ! A cela j’ajoute des doublages en japonais digne des animes des studios Gibli… Les musiques viennent donner un véritable souffle épique à l’aventure, pour une immersion dans cet univers qui est totalement parfaite.

 

Le scénario de Ni No Kuni – 18/20

RPG Nippon oblige, le scénario est très touffu, rempli de rebondissements en tout genre et blindé de scènes de parlote ! Ceux qui ne supportent pas Miyazaki, les mangas et les jeux un poil plus littéraires que la moyenne, passez votre chemin, car Ni No Kuni est un énorme conte de fée à la sauce Japonaise, brillamment mis en scène ! L’histoire nous fait incarner Oliver un enfant qui vient de perdre sa mère. Ses pleures rompent un charme, qui a été lancé sur son doudou, qui était en réalité une fée victime d’un sortilège (l’horreur, être transformé en doudou). La fée (un peu trash au passage ^^) portant le nom de Lumi, lui expliquera qu’il y a un moyen de sauver sa mère en sauvant son âme soeur, emprisonnée dans un autre monde. Oliver se lance donc dans l’autre monde à la recherche de sa mère. Il apprendra bien vite que l’âme soeur de sa mère est détenue prisonnière par une puissante sorcière qui cherche à répandre le malheur sur le monde Ni No Kuni. Oliver devra donc apprendre la magie pour se dresser contre la sorcière. la première partie du scénario est plutôt classique et mettra en avant le parcours initiatique du jeune Oliver et de ses compagnons qui croiseront sa route. La suite est par contre bien plus sombre et bien moins enfantine qu’il n’y parait. Toujours est -il que l’univers et l’histoire sont totalement captivants. Si vous aimez Gibli, si vous aimez Miyazaki, vous y trouverez plus que votre compte avec d’ailleurs pas mal de références a d’autres univers du studio.

Durée de vie de Ni No Kuni – 20/20

Comptez 50 heures de jeu pour rusher le scénario, 70 pour boucler toutes les quêtes annexes et bien plus encore pour platiner le jeu, qui reste jouable après le générique de fin !!! à ce prix là pour une expérience de cette qualité, vous en aurez pour votre argent !

Mon verdict sur Ni No Kuni – 19/20

Beau à pleurer, et servi par des musiques dignes des plus grands RPG ou anime, Ni No Kuni m’a aussi laisser sans voix grâce à un scénario bien construit et captivant aux antipod des RPG européen et américain. Seul bémol, le système de combat entaché par une IA possédant le QI d’une huître (toutes mes excuses aux huîtres). Ni No Kuni s’impose comme le meilleur RPG PS3.

 

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